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Eclairage au bureau : les bonnes pratiques

Comment créer un éclairage optimal pour améliorer le confort de votre espace de travail ? On vous explique ! 

Eclairage au bureau : les bonnes pratiques

La luminosité sur son poste de travail est un élément important en entreprise, aussi bien pour la santé et le bien être des salariés que le bien-être. En effet, l’éclairage des bureaux impacte grandement la capacité de concentration et de réflexion, et donc la productivité des collaborateurs.

Un mauvais éclairage impactera directement la santé de vos collaborateurs, en provoquant fatigue oculaire et mauvaise posture. La définition d’un bon éclairage est ainsi une question importante pour toutes les organisations. À noter que selon votre activité, vous n’avez pas les mêmes besoins d’éclairage.

Par où commencer ? Suivez le guide ! 

1. L'éclairement

La notion d’éclairement est le premier principe à respecter : c’est la densité de lumière sur une surface, en fonction de l’éloignement de la lampe. On parle notamment de niveau d’éclairement à maintenir. L’éclairement conseillé peut varier fortement selon la nature des activités.

Eclairage des locaux

Pour vous repérer, nous distinguerons deux types de tâches à effectuer :

·     Les tâches ne nécessitant pas la perception des détails (éclairement de 300 lux nécessaire).

·     Les tâches nécessitant l’appréciation des détails (éclairement nécessaire entre 500 et 1000 lux).

Cette distinction va aussi se révéler très utile pour définir votre besoin en équipement. Dans le premier cas de figure, l’éclairement général de votre pièce est suffisant pour atteindre le niveau de confort requis. Dans le 2ème cas, une source de lumière locale comme par exemple une lampe de bureau sera nécessaire pour atteindre un niveau d’éclairement convenable.

À noter que la médecine de travail parle systématiquement d’un nombre de LUX à 40 cm du plan de travail (hauteur moyenne d’une lampe de bureau).

Pour éclairer votre bureau, nous vous conseillons les produits suivants :

2. Le confort visuel

Le confort visuel définit le ressenti d'une personne quant à la qualité, la distribution et à la quantité de lumière auxquelles elle est soumise.

Ce confort dépend de plusieurs éléments :

a. La température de couleur 

La température de couleur est liée directement au spectre lumineux de la lumière. En fonction de la couleur de la lumière, l’utilisateur aura une impression de froideur ou de chaleur.

La température de couleur exprime donc cette apparence et se mesure en Kelvin. On distingue trois types d’ambiance : chaude (inférieure à 3300K), intermédiaire (entre 3300 et 5300K) et froide (supérieure à 5300K).

Plus largement, cette température vous permettra de définir l’atmosphère colorée de votre espace de travail. Ce choix dépendra des couleurs de votre local, du niveau d’éclairement ainsi que de l’espace avoisinant. Notez qu’en climat chaud, il sera préférable de choisir une lumière froide, et inversement.

Nous vous conseillons de choisir des lampes sur lesquelles il est possible de faire varier la température de couleur. Cela vous permettra d’adapter votre éclairage en fonction des tâches à effectuer et de votre cycle circadien. Le rythme circadien est l’horloge interne des processus biologiques chez l’Homme, et est directement influencé par la lumière naturelle. Il est donc recommandé d’avoir un éclairage capable de reproduire l’évolution de cette lumière naturelle au fur et à mesure de la journée, afin de limiter les risques d’insomnie, d’irritabilité, mais également les troubles de la concentration.

Certaines lampes proposent même cette fonctionnalité en automatique, grâce à une liaison Bluetooth avec un smartphone. 

b. L'indice de rendu des couleurs (IRC)

Directement lié à la température de couleur, l’IRC permet de mesurer la propension d’une source lumineuse à restituer les couleurs. Cet indice va de 0 à 100, la valeur maximale représentant une lumière neutre blanche capable de restituer à 100% les couleurs dans leur état pur. Une notion très importante notamment dans les métiers créatifs, artistiques et textiles.

Pour un bon environnement de travail, nous vous recommandons de suivre la directive de la médecine du travail et de ne pas descendre sous un IRC de 80.

L’IRC se calcule sur une palette de 8 couleurs, dont on compare pour chacune d’entre elle le rendu sous la lampe testée pour attribuer par la suite une moyenne des 8 rendus.

Indice de rendu des couleurs

c. L'uniformité de l'éclairement

Facteur essentiel du confort visuel, l’uniformité de l’éclairement réside dans la cohérence entre la répartition, le nombre et le type de luminaires choisis. Cette notion est importante pour éviter à vos yeux de devoir en permanence s’adapter à des niveaux d’éclairement différents sur votre poste de travail.

Pour cela, il ne doit pas y avoir un écart inférieur à 0,7 entre la zone d’éclairement minimale et l’éclairement moyen de la pièce. Par exemple, si le niveau d’éclairement moyen de votre bureau est de 500 lux, vous ne devez pas avoir une source de lumière en dessous de 300 lux dans les zones avoisinant votre bureau. Pour disposer d’un bon équilibre d’éclairement dans votre espace de travail, nous vous conseillons d’opter pour un lampadaire, qui sera une très bonne source additionnelle et complétera l’utilisation de votre lampe de bureau.

d. L'éblouissement

L’éblouissement potentiel est un critère clé dans le confort visuel, il est la résultante d’une luminosité trop intense dans votre champ de vision ou d’un trop fort contraste lumineux entre différentes surfaces.

Il y a donc deux types d’éblouissement :

·     L'éblouissement direct se produit lorsqu’un objet lumineux est dans le même champ que l’objet que nous regardons.

·   L'éblouissement indirect se produit à cause de la réflexion d’un objet lumineux sur une surface brillante (vitre, plan de travail, tableau, carrosserie, etc).

L’éblouissement est donc une notion complexe qui tient compte de multiples variables liées à l’environnement de travail de chacun. Cependant, et à minima, il est conseillé d’éviter les surfaces de bureaux brillantes ou laquées, afin de limiter l’éblouissement et donc l’inconfort du collaborateur.

3. Eclairage direct, indirect et lumière naturelle

Dans la majorité des bureaux, nous avons de nos jours un mix entre la lumière naturelle et la lumière artificielle. Il est important de noter qu’un décret de loi n°83-721 fixe un niveau minimum de lumière naturelle sur les grandes zones de l’univers professionnel. Cependant, même si vous avez un apport de lumière naturelle continu dans vos locaux, ce ne sera pas suffisant car cet apport ne pourra pas assurer de manière permanente l’éclairage dans votre entreprise.

Il vous faut donc des relais de lumière et deux options s’offrent à vous : l’éclairage direct et l’éclairage indirect. L’éclairage est catégorisé comme direct lorsque la lumière éclaire directement un objet ou une pièce sans rencontrer d’obstacle. A l‘inverse, l’éclairage dit indirect s’obtient par une source de lumière qui est orientée vers une surface réfléchissante ou par le biais d’un diffuseur comme un abat-jour, ce qui a pour effet d’adoucir la lumière.

La solution pour votre éclairage au bureau se trouve la plupart du temps dans une utilisation mixte entre l’éclairage direct et indirect, avec exemple un éclairage général de type indirect et un éclairage local de votre poste de travail via une lampe de bureau pour un éclairage direct facilitant vos tâches précises.

4. Le type d'éclairage

Selon votre lieu de travail, différents types d’éclairage sont envisageables :

·    L'éclairage directionnel : la lumière est projetée sur une zone ou un objet précis. La lampe de bureau est le meilleur exemple de ce type d’éclairage. Il faut souligner que cet éclairage est une source de lumière secondaire qui vient en renfort d’une source générale et ne doit donc pas être dominant dans la pièce.

·     L'éclairage indirect : dans ce cas de figure, la lumière est plus douce, car le flux lumineux est ici projeté sur un mur ou un plafond. Cet effet est obtenu notamment avec des accroches murales, lampadaires ou autres plafonniers.

·     L'éclairage diffusé : servant d’éclairage principal, la lumière est propagée à 360° par un plafonnier, lampadaire ou encore par un lustre. Cette lumière sera homogène et permettra d’éclairer une grande zone sans éblouir vos employés.

·     L'éclairage balisé : cette source de lumière de faible intensité sera utilisée pour indiquer une zone précise, on retrouvera ce format d’éclairage essentiellement dans les escaliers ou les zones extérieures de votre établissement.

5. La source lumineuse

Le règlement SLR (Single Lightning Regulation) prévoit l'élimination progressive depuis 2015 de la plupart des lampes halogènes et des tubes fluorescents traditionnels, couramment utilisés dans les bureaux. En septembre 2021, une nouvelle phase du règlement est entrée en vigueur interdisant la mise à disposition sur le marché de lampes halogènes et certains tubes fluorescents.

Parmi les alternatives les plus efficaces, les lampes LED occupent d’ores et déjà une place importante sur le marché de l’éclairage. Moins gourmandes en énergie, elles bénéficient également d’une plus longue durée de vie.

Nous vous conseillons donc d’opter le LED pour tous vos achats de luminaires.

6. Les préconisations générales de la médecine du travail

La médecine du travail est très sensible à la problématique de l’éclairage dans les entreprises et propose quelques bonnes pratiques à respecter pour limiter la fatigue oculaire :

·     Positionner la tête de la lampe à 40 cm du plan de travail.

·     Placer la lampe du côté opposé à la main qui écrit.

·     Être vigilant à la qualité des articulations de la lampe, afin de pouvoir régler facilement sa position.

·     Préférer des lampes à réglage d’intensité lumineuse et de température de couleur.

·   Équilibrer les luminances et les contrastes : préconisation des lampadaires à éclairage direct et indirect qui apportent une bonne homogénéité de la lumière.

·     Éviter tout éblouissement gênant.

·     Un éclairement de 500 lux et un IRC de 80 au minimum pour le travail de bureau.

Quelle que soit la configuration de votre espace de travail, un éclairage ponctuel de votre bureau reste primordial pour votre bien-être au quotidien. L’apport de lumière est en effet directement lié à notre humeur.

Le type de lumière vous permettra aussi de mieux adapter votre comportement à votre travail. Par exemple, pour le travail de précision ou pour maximiser votre concentration sur un sujet difficile, on privilégiera une lumière bleue. Enfin, pensez aux relais d’éclairage : les lampadaires jouent un rôle essentiel dans l’homogénéité de l’éclairement sur un plateau de bureau.

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